La commune de Landébaëron
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La Vallée du Perrier
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Patrimoine historique
Découvrir Landébaëron
⇒ Situation
Landébaëron, petite commune des Côtes d’Armor, est connue sous son nom breton Lann baron, l’ermitage de baron.
Elle réside au sein du Pays traditionnel, anciennement appelé : Le Petit Trégor.
Et, fait partie de l’intercommunalité : Guingamp Paimpol Armor-Argoat, mais également du canton de Bégard.
Ce village est heureux d’accueillir sur ses terres, 194 âmes, de tous âges, détentrices du même gentillé : Landébaëronnaises pour vous autres les femmes, et Landébaëronnais pour vous autres les hommes.
Au fil des siècles, Landébaëron demeure une commune authentique, là où l’harmonie et la simplicité ont su charmer jamais plus de 680 habitants, également là où le milieu agricole s’est conservé jusqu’au XXe siècle.
Elle réside au sein du Pays traditionnel, anciennement appelé : Le Petit Trégor.
Et, fait partie de l’intercommunalité : Guingamp Paimpol Armor-Argoat, mais également du canton de Bégard.
Ce village est heureux d’accueillir sur ses terres, 194 âmes, de tous âges, détentrices du même gentillé : Landébaëronnaises pour vous autres les femmes, et Landébaëronnais pour vous autres les hommes.
Au fil des siècles, Landébaëron demeure une commune authentique, là où l’harmonie et la simplicité ont su charmer jamais plus de 680 habitants, également là où le milieu agricole s’est conservé jusqu’au XXe siècle.
Plan détaillé
⇒ Ouvrage
"Landébaëron, regards sur mon village", de François Menguy.Disponible à la mairie.
PROLOGUE
Ceci n'est pas œuvre d'historien. Ni même de conteur.
Ceci est un regard,
le mien,
sur un petit village,
le mien :
Landébaëron.
Ceci n'est pas œuvre d'historien. Ni même de conteur.
Ceci est un regard,
le mien,
sur un petit village,
le mien :
Landébaëron.
N'ayant jamais quitté Landébaëron, mon village natal, j'ai toujours eu une passion pour le patrimoine, la vie d'antan, et j'ai approfondi de plus en plus la recherche de l'existence des trésors cachés attenant à ma commune, et cela depuis ma retraite, un objectif qui naviguait dans ma tête depuis fort longtemps...
Je suis à ce jour le demier représentant de la famille de mes ancêtres, eux-mêmes anciens cultivateurs à Landébaëron. De toujours passionné par les collections de documents photographiques et témoignages, ayant un goût affirmé pour l'histoire, mon attachement à cette commune qui m'a accueilli n'a cessé de grandir.
Je partage cette mémoire avec d'autres, ceux qui ont connu ces temps-là ou ceux qui ne les ont pas connus et dont la curiosité mérite d'être satisfaite, par des images qui nous font remonter l'horloge du temps et revivre durant l'instant du regard le maître d'école, le curé ou le soldat...
Je suis à ce jour le demier représentant de la famille de mes ancêtres, eux-mêmes anciens cultivateurs à Landébaëron. De toujours passionné par les collections de documents photographiques et témoignages, ayant un goût affirmé pour l'histoire, mon attachement à cette commune qui m'a accueilli n'a cessé de grandir.
Je partage cette mémoire avec d'autres, ceux qui ont connu ces temps-là ou ceux qui ne les ont pas connus et dont la curiosité mérite d'être satisfaite, par des images qui nous font remonter l'horloge du temps et revivre durant l'instant du regard le maître d'école, le curé ou le soldat...
Bonne promenade...
François Menguy
La Vallée du Perrier
La Vallée du Perrier est un sentier botanique, d'une distance d'environ cinq kilomètres, reliant Kermoroc'h à Landébaëron ou Landébaëron à Kermoroc’h.
En 1984, elle n’était qu'une vallée abandonnée, envahie par les herbes, les ronces, oubliée des Hommes. L'association : Les Amis de la Vallée du Perrier, composée de bénévoles, a entrepris l'aménagement du sentier botanique. Et, offrant aux nombreux promeneurs durant les mois de juillet et août une pause « Crêpes » grâce aux volontaires qui tiennent la crêperie les dimanches et les jours fériés.
⇒ Randonnées pédestres
D’une vallée à l’autre, au travers des chemins creux, laissez-vous guider par vos sens. Écoutez, les eaux libres du ruisseau du Perrier qui courent au milieu d’une nature luxuriante abritant chapelles et charmants petits villages.
Photo : Départ Landébaëron et du Saint-Maudez
Deux points de départ :
Photo : Départ Landébaëron et du Saint-Maudez
Deux points de départ :
- Du côté de Kermoroc’h par la D32, l'entrée de cette vallée est symbolisée par un totem taillé dans un arbre tombé lors d'une tempête.
- De l’autre côté se situe Landébaëron, village de 194 âmes, où une petite visite aux fontaines sacrées s'impose. Deux fontaines accolées datant du XVIIe siècle, l’une héritant d’eau douce, et l’autre d’eau salée. Autrefois, l’une d’elles avait la réputation de guérir les furoncles et les panaris. D’ailleurs, l’empreinte d’un petit orifice destiné au doigt malade y figure toujours.
En cette même concordance, dans l’une des niches s’éternise une statue de Saint-Maudez, un moine irlandais qui vécu en Bretagne au Ve siècle, bâtisseur d’un monastère sur l’île Maudez.
Cette île est située dans l'archipel de Bréhat, où l’on peut y parvenir à pied sec lors des grandes marées. La légende raconte que l'îlot mystique était infesté de serpents, que Saint-Maudez avait chassé par ses prières incessantes. Il y avait établi une communauté monastique, constituant plusieurs petites cellules pour lui et ses disciples, ainsi qu’une église.
Le mythe prétend que Saint-Maudez, saint guérisseur, soignait ceux qui étaient atteint de diverses infirmités, en particulier les maladies des yeux, les fièvres infantiles, les furoncles, les morsures de serpents et les maux de pieds. Ils accouraient de tous pays vers l’île, sur laquelle le saint avait été inhumé, en goûtant immédiatement l’eau mélangée à la terre, aussitôt ils retrouvaient la santé. - Fiche circuit de randonnée n°1 : 5 kilomètres - 1h15 - Pédestre - Facile
- Fiche circuit de randonnée n°2 : 11 kilomètres - 3 h - Pédestre - Facile
Patrimoine historique
⇒ L'Église Saint-Maudez (XIV-XVIIème siècle)
- L’Église Saint-Maudez, témoigne de plusieurs campagnes de construction depuis le XIVe jusqu’au XVIIIe siècle.
L’édifice a beaucoup souffert des différents conflits liés à la guerre de succession de Bretagne.
Il reste de cette période le porche du clocher, le chevet ainsi qu’un bel ornement sculpté, et disposé sur l’extrémité. Ce dernier porte un Dragon en granit, animal mythique, symbole des péchés capitaux.
Les autres parties du monument datent du XVIe et XVIIe siècle, sacristie et clocher à jour, celui-ci est surmonté d’une flèche de pierre. La chambre des cloches, à deux étages, au service de la prière et de la communication, accessible par une tourelle d’escalier hors œuvre.
Sur la façade Sud un cadran solaire de 1697, instrument silencieux et immobile qui indique le temps par le déplacement de l’ombre de sa flèche.
Brochure établie par "Landébaëron Patrimoine" disponible en mairie. - Les Fontaines Sacrées
A proximité de l’Église, les Fontaines Sacrées du XVIIe siècle.
Ces deux fontaines accolées datant du XVIIe siècle étaient, dit-on, dédiées à deux Saints différents.
L’une des niches est aveugle, l’autre possède encore la statue de Saint-Maudez.
Il en coulait, selon la mémoire, de l’une de l’eau douce, de l’autre de l’eau salée.
Une légende raconte que l’une des fontaines possède le pouvoir de guérir, furoncles et panaris.
- La Donation du rosaire, de retour à Landébaëron : une longue histoire !
Ce très beau tableau, récemment restauré, a été encore admiré par les visiteurs de cet été, en août 2022.
Un sujet et des saints populaires dans notre région
La Donation du rosaire de l’église Saint-Maudez à Landebaëron est une huile sur toile du 17e siècle d’un auteur inconnu, aujourd’hui située en bas de la nef, mais qui autrefois était accrochée dans le choeur, à gauche du maître autel (sans doute jusqu’en 1974).
La peinture est inscrite sur la liste des objets mobiliers protégés au titre des Monuments historiques des Côtes-d’Armor.
Elle relève d’une iconographie courante en Bretagne : la Vierge et l’enfant Jésus remettent chacun un rosaire à deux saints, saint Dominique et sainte Catherine de Sienne. Le premier est connu pour sa volonté de réformer dans un sens plus rigoureux l’Église de son temps (il serait à l’origine de l’Inquisition). La seconde, forte personnalité, à une époque où les femmes ont rarement la parole, a bataillé pour l’unité de l’Église, s’efforçant de mettre fin au schisme qui voyait s’affronter deux papes, l’un à Avignon, l’autre à Rome.
On reconnaît cette dernière à droite du tableau grâce à son crucifix, sa couronne d’épines et son habit de soeur dominicaine. Saint Dominique, que l’on reconnaît à gauche grâce à sa tonsure, son habit ainsi qu’au lys qui est son attribut, a popularisé le rosaire à partir du XIIIe siècle.
Le rosaire du tableau et ses quinze médaillons-mystères
Il s’agit d’un exercice de dévotion catholique au cours duquel sont récitées des prières évoquant des épisodes de la vie du Christ ou de la Vierge. Au-dessus de la Vierge à l’enfant, émergeant parmi des nuées ( Les restaurateurs se sont demandé si ces nuées cachaient une autre scène qui aurait été repeinte plus tard, mais ce n’est pas le cas), on peut découvrir quinze médaillons, à lire ici, de gauche à droite, de bas en haut puis de haut en bas., qui représentent les quinze mystères du Rosaire : les cinq mystères joyeux (Annonciation, Visitation, Naissance de Jésus, Présentation au Temple, Recouvrement de Jésus au Temple [Le Recouvrement est l’épisode lors duquel Joseph et Marie perdent Jésus dans la foule de Jérusalem et le retrouvent, trois jours plus tard, en train de conférer avec les docteurs de la Loi.]), les cinq mystères douloureux (le Christ à Gethsémani, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de la Croix, la Crucifixion) et les cinq mystères glorieux (la Résurrection, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption, le Jugement dernier).
Le chien, situé au centre du tableau, entre saint Dominique et sainte Catherine, se réfère à la légende de saint Dominique : sa mère aurait en effet rêvé, lorsqu’elle était enceinte de lui, d’un chien portant dans sa gueule une torche enflammée. Cette représentation est devenue par la suite l’emblème de saint Dominique, se voyant comme un chien fidèle à Dieu embrasant le monde entier de sa vérité. Le globe surmonté d’une croix est également courant dans les iconographies de la Donation du rosaire.
Dans les Côtes-d’Armor, on peut voir d’autres Donation du rosaire dans les églises Notre- Dame de Lamballe, Saint-Donan, Saint-Arnoult à Hémonstoir, Saint-Georges à Pleubian, Saint-Maudez à Lanmodez, Saint-Nicolas à Uzel.
Camille Paulhan.
- Sainte-Marguerite, statue de notre Église Saint-Maudez
Sainte-Marguerite terrassant le dragon, sainte patronne des femmes enceintes, est généralement figurée avec un dragon à ses pieds.
Celle que nous connaissons sous le nom de Sainte Marguerite d’Antioche est appelée Sainte Marine en Orient.
Marguerite aurait vécu au IIIe siècle de notre ère, et serait originaire d’Antioche de Pisidie située au cœur de l’Anatolie, région des lacs en Turquie.
Selon les textes, elle aurait subi le martyre, pour avoir refusé d’abjurer sa foi chrétienne.Elle est choisie par la dévotion populaire comme protectrice des femmes enceintes, vierge martyre du IVe siècle, symbole de virginité dû à sa blancheur et symbole d’humilité dû à sa petitesse.La légende raconte qu’elle est sortie indemne du ventre du dragon, symbole du mal qui l’avait engloutie.
Cette très belle statue, récemment restaurée a regagné notre Eglise Saint-Maudez, en septembre 2023.
⇒ La chapelle de Notre-Dame de Pitié
- La chapelle de Notre-Dame de Pitié « Chapel Nevez » de 1852 est un édifice rectangulaire se situant à mi-chemin du sentier botanique, de la Vallée du Perrier.
Elle abrite, dit-on, un Christ mutilé en bois, daté du XVème siècle.
Autrefois, elle accueillait des fidèles tous les ans, le dernier dimanche du mois de mai, avec procession jusqu’à la croix de mission érigée en amont de la chapelle par une alignée d’Ifs.
Puis en 1853, la bénédiction de sa petite cloche par l’Abbé Bouget, fut baptisée Catherine.
A l’origine d’un oratoire familial, œuvre de l’Abbé Jean-jacques Bouget, curé bâtisseur, né le 7 novembre 1804 au manoir de Pen Ar Run paroisse de Landébaëron.
Le cinquième enfant d’une famille de douze, ses parents furent des fermiers aisés, d’une ferme de trente hectares à « Ty Guyader ».
Au cours de sa vie, il fut un brillant élève, choisit la religion et fut ordonné Prêtre par Monseigneur Poulpipet , Évêque de Quimper en mai 1831.
Le 25 septembre 1845, il devint Recteur de Landébaëron, sa ville natale où il eut le temps d’ériger quelques monuments religieux.
Enfin, il fut inhumé dans le carré familial en 1877 sur la commune de Kermoroc’h.
⇒ Les Fontaines Sacrées
- De multiples légendes règnent autour des fontaines sacrées, rattachant la Bretagne à son passé celtique le plus ancien. Cependant, la fontaine ne peut être sacrée seulement grâce à l’eau qu’elle détient. L’eau miraculeuse des fontaines sacrées donnait lieu à quelques pratiques rituelles, telles que : des rites de guérison, de divination, ou de protection. S’agissant de Landébaëron, ce petit village couvre en ses lieux deux fontaines, dont une bénéficiant du pouvoir de guérison, autrefois elle soignait les furoncles et les panaris.
Ce petit patrimoine fontainier de Landébaëron se préserve dans le temps, il semble que les habitants de cette commune n’ont pas oublié sa dimension symbolique et culturelle. Il y a delà quelques années, en 2016, huit jeunes volontaires européens motivés par la rénovation d’un patrimoine naturel délaissé, se sont mis au service des fontaines sacrées de cette commune. Venant des quatre coins du monde, notamment d’Italie, de Russie, de France, du Portugal, de Grèce, et d’Estonie, ils ont redonné vie aux fontaines sacrées avec ses sources et son lavoir.
En ce même sens, les fontaines sacrées de Landébaëron poursuivent leur renaissance aux yeux de tous, grâce aux divers embellissements accomplis. L’année suivant l’arrivée des volontaires, la commune a pris la décision de mettre en place une barrière en fer forgé, avec finition de cire. Ajoutant un ornement contemporain à ces fontaines sacrées si légendaires.
⇒ Le Trésor de Landébaëron
-
En 1965 fut découvert, dans un champ, quelques vestiges d’un trésor, sept pots de terre qui contenaient 5089 pièces de bronze romaines datant du IIIème siècle avant J-C.Les monnaies proviendraient de deux trésors distincts, dissimulés sur la même parcelle.
En effet, il s’agirait d’un de ces innombrables trésors d’antoniniani dont l’enfouissement fut provoqué par les invasions de barbares, les troubles politiques et les répressions militaires de la fin du IIIème siècle.Il est remarquable qu’on ait pu garder secret un aussi bel ensemble de pots contenant un tel trésor. On peut imaginer que le propriétaire a mis de longues années, à serrer par petits lots ses économies dans sa cachette.
Alfred Bihan
Né en 1917 à Landébaëron, Alfred Bihan y passa son enfance, et entra au séminaire de Saint -Brieuc. Puis le quitta en 1937 pour accomplir son service militaire.
Mobilisé il participa aux combats de 1940, puis trouva un emploi à Bois-Colombes.
Réquisitionné pour travailler en Allemagne, il refusa et revint en Bretagne, à Lézardrieux.
De là, il entra en contact avec des jeunes patriotes qui souhaitèrent partir en Angleterre poursuivre le combat contre l’occupant.
Dénoncés, Alfred et cinq de ses camarades furent arrêtés le 8 mars 1943 et déportés au camp de Sachsenhausen le 8 mai. Transférés à Flossenbürg, Alfred y mourra le 19 février 1945.
Réquisitionné pour travailler en Allemagne, il refusa et revint en Bretagne, à Lézardrieux.
De là, il entra en contact avec des jeunes patriotes qui souhaitèrent partir en Angleterre poursuivre le combat contre l’occupant.
Dénoncés, Alfred et cinq de ses camarades furent arrêtés le 8 mars 1943 et déportés au camp de Sachsenhausen le 8 mai. Transférés à Flossenbürg, Alfred y mourra le 19 février 1945.
« Vous allez être certainement surpris de me savoir ici »
Ces mots ont été les derniers qu’Alfred Bihan a pu adresser à sa famille, afin de les informer de son incarcération à la maison d’arrêt de Saint-Brieuc en 1943. Lui, le fils attentionné, l’ancien séminariste, le soldat médaillé, le cheminot de Bois-Colombes, jeté en prison comme un dangereux malfaiteur !
Son crime ? Avoir refusé de travailler en Allemagne, avoir tenté de partir en Angleterre pour lutter contre l’occupant.
Cliquez sur la lettre pour la télécharger
La mémoire retrouvée d’Alfred Bihan
Elle nous vient de ces dizaines de documents qu’une main clairvoyante a sauvés in extremis d’une destruction certaine. Ils ont eu le malheur de se retrouver dans une déchetterie, mais le bonheur d’avoir croisé la bienveillance d’un Homme.
Alain Quillévéré a reconstitué le parcours émouvant d'un jeune Trégorrois presque ordinaire,
Alfred Bihan, habitant de Landébaëron, mort en déportation, au camp de concentration de Flossenbürg, à quelques semaines de l’effondrement du régime nazi.
Extrait de la conférence "Enquête autour d'un déporté nommé Alfred Bihan - Alain Quillévéré" :
Né en 1917 à Landébaëron, un petit village trégorois, Alfred Bihan meurt au camp de concentration de Flossenbürg le 19 février 1945. Requis pour aller travailler dans les chemins de fer allemands, il a refusé et rejoint un groupe de patriotes résolus à partir en Angleterre pour reprendre le combat auprès des Forces Françaises Libres. Arrêtés à l’île Modez, près de Lézardrieux, ces six hommes suivent le parcours « classique » d’un déporté victime de la répression nazie : une prison locale d’abord, celle de St-Brieuc, puis Compiègne. C’est ensuite le transfert en Allemagne, au camp de Sachsenhausen et dans ses divers Kommandos.
Les archives personnelles de cet homme, retrouvées par hasard et sauvées de la destruction, ont été depuis versées aux Archives départementales des Côtes-d’Armor. Seule leur confrontation avec les archives publiques, par un éclairage mutuel, permet de reconstituer l’itinéraire singulier de cet homme, et de le situer dans son temps.
C’est à ce voyage à travers ces documents que nous convie Alain Quillévéré.
Les archives personnelles de cet homme, retrouvées par hasard et sauvées de la destruction, ont été depuis versées aux Archives départementales des Côtes-d’Armor. Seule leur confrontation avec les archives publiques, par un éclairage mutuel, permet de reconstituer l’itinéraire singulier de cet homme, et de le situer dans son temps.
C’est à ce voyage à travers ces documents que nous convie Alain Quillévéré.
Alain Quillévéré est chercheur associé au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains. Après avoir travaillé sur la déportation de répression dans le département des Côtes-du-Nord, ses recherches actuelles portent sur les bals clandestins en France pendant la Seconde guerre mondiale.
⇒ Salle Alfred Bihan
Le 27 juin 2017, le nom de la salle polyvalente a été révélé : Alfred Bihan, jeune breton mort en déportation.Toute son histoire a été retracée grâce à un coffre contenant maints documents militaires et des centaines de lettres, toutes destinées à sa famille. Un coffre remplit d’histoire retrouvé dans la déchetterie de Lannion.
Depuis, les archives personnelles de cet homme ont été confiées aux archives départementales des Côtes d’Armor.
La Presse en parle
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